Ancien pinceau chinois en Bois - Dynastie Qing - Le cerisier et les oiseaux 2
Anciens pinceaux de calligraphie Qing – Bois sculpté authentique – XIXe siècle
Plongez au cœur de l’art lettré chinois avec cette collection exclusive de pinceaux de calligraphie datant du milieu de la dynastie Qing (vers 1850–1880). Chaque manche, long de 30 à 80 cm, est réalisé dans un bois impérial – ébène, bois de rose ou santal – soigneusement sélectionné pour sa densité et sa durabilité. Les reliefs sculptés à la main représentent des dragons, des nuages, des oiseaux, des phénix, des lotus et des lettrés en méditation, symboles de sagesse et de prospérité. Les poils d’origine, trop fragilisés, ont été remplacés par un mélange de poils de chèvre et de loup de première qualité. Ces pinceaux, véritables objets d’art et d’histoire, sublimeront une bibliothèque, un bureau de lettré ou un espace de galerie.
Conçus pour un usage décoratif et contemplatif, ces pinceaux Qing apportent une touche d’élégance orientale à tout intérieur. Ils incarnent la rencontre entre tradition artisanale et exigence moderne, alliant confort de prise et esthétique statutaire. Les collectionneurs et amateurs de design asiatique apprécieront leur patine naturelle, le léger usure du bois, et le contraste sophistiqué entre manche ancien et touffe neuve.
I. Les bois nobles de la dynastie Qing : essences, provenance & sculpture
Durant l’ère Qing, les ateliers impériaux puisaient dans les forêts du sud de la Chine pour leurs bois précieux :
- Ébène de Hainan – noir profond, brillante et extrêmement dense, idéale pour des gravures détaillées.
- Bois de rose du Yunnan – veinures rouges et brunes, apportant chaleur et contraste au décor sculpté.
- Santal de Chandi – parfum léger, grain fin et agréable en main, souvent laqué de rouge ou d’or.
Chaque manche était travaillé par un maître sculpteur, utilisant burin, gouges et limes pour créer des motifs en bas-relief ou en ronde-bosse. Les techniques incluaient :
- Sculpture en creux pour délimiter les contours des dragons et des nuages.
- Gravure de surface pour dessiner les veines des lotus, bambous ou calligraphies miniatures.
- Application de laque – plusieurs couches de vernis rouge ou doré renforçaient la couleur et protégeaient le bois.
Aujourd’hui, la patine naturelle – nuances de brun chaud à brun profond – témoigne du passage du temps, tandis que les traces de laque offrent un élégant clin d’œil à l’esthétique impériale.
II. Techniques de restauration & qualité des poils
Pour préserver l’intégrité de ces pinceaux Qing tout en rétablissant leur usage, nous avons remplacé les touffes d’origine par un mélange haut de gamme :
- Cuirasse de chèvre
- Poils de loup
- Assemblage mixte pour un équilibre
Chaque touffe est montée à la main, calée dans un réceptacle en bambou laqué afin d’assurer stabilité et longévité.
III. Pinceaux de calligraphie en Chine : tradition, usage & collection
Véritables symboles des « Quatre Trésors du lettré », les pinceaux de calligraphie occupent une place centrale dans l’art et la philosophie chinoise. Ils servent à écrire caractères et poèmes, à peindre paysages et fleurs, et à signer sceaux et estampes. Selon la forme du pinceau :
- Pinceau cursif (cǎoshū) : touffe large pour traits rapides et expressifs.
- Pinceau régulier (kǎishū) : poils mi-durs pour une écriture carrée et structurée.
- Pinceau semi-cursif (xíngshū) : compromis souplesse/fermeté pour un style fluide.
Les collectionneurs apprécient aujourd’hui ces pinceaux anciens pour :
- Valeur historique : témoins d’une époque de grande créativité sous les Qing.
- Artisanat exceptionnel : mariage du bois sculpté et du geste calligraphique.
- Décoration raffinée : supports en bois laqué, vases en porcelaine ou présentoirs muraux.
En vitrine ou suspendus, ces pinceaux incarnent l’âme de la Chine impériale et apportent une ambiance culturelle propice à la méditation, à l’écriture et à l’émerveillement.